La future présidence française de l'Union européenne va se tenir du 1er juillet au 31 décembre 2008. Quelques précisions peuvent d'ores et déjà être données, notamment au niveau des moyens sans précédent mis à disposition.
L’agenda international sera très chargé : des élections auront lieu en Russie (mars 2008) et aux Etats-Unis (novembre 2008). Les Jeux Olympiques de Pékin se dérouleront également au cours de l’été 2008.
Le slogan est d’ores et déjà choisi : la Présidence française de l’UE sera placée sous le signe de « l’Europe protection ».
L’ensemble des membres du Gouvernement et leurs administrations seront fortement mobilisés. Pour coordonner les événements, réunions et manifestations relevant de la Présidence française, un secrétariat général de la présidence française du Conseil de l’Union européenne, placé sous l’autorité du Premier ministre, a été créé par décret le 15 juin dernier.
Le Secrétaire d’Etat aux affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet souhaite également animer un débat avec les Français dans les régions, en s’appuyant, notamment, sur les représentants de la société civile (associations, entreprises, élus locaux, syndicats), pour une meilleure prise en compte, par la Présidence française, des attentes des citoyens en matière d’Europe.
Lors d’une conférence organisée à Paris par le mouvement « Sauvons l’Europe », le 6 octobre dernier, il s’est également montré favorable à l’idée d’un forum permanent sur Internet et d’une ou deux journées consacrées au débat européen avec l’ensemble des représentants de la société civile.
Sur le plan budgétaire, la Commission des Finances du Sénat réunie mercredi 17 octobre, constate que les crédits proposés sont trois fois plus élevés que ceux de la précédente présidence française, en 2000. Le budget de communication (15 millions d'euros pour des dépenses totales de 190 millions d'euros, une somme trois fois supérieure à celle dépensée par la France en 2000) est sans précédent. A titre de comparaison, l'Allemagne avait dépensé 115 millions d'euros. Pour autant, les sénateurs constatent que la liste des manifestations envisagées est incomplète et fait craindre un « guichet ouvert » pour l'organisation d'événements par les différents ministères.
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