Aujourd'hui, Margot Wallström publie une tribune sur la mondialisation dans Le Figaro.
A la lecture, deux sentiments dominent :
1. La Commissaire européenne ne semble pas comprendre les résistances et les angoisses des peuples face à la mondialisation. Elle appartient - tout comme le président Sarkozy, avec lequel elle trouve des points d'accord - à une société ouverte, confiante dans l'avenir, contrairement à la majorité des peuples qui craignent les contraintes extérieures de la mondialisation.
2. La Commissaire européenne semble particulièrement optimiste quant à la capacité de l'Union européenne de trouver - par les vertus du dialogue et de la coopération - des solutions.
Autre regard - plus lucide - sur la mondialisation, une analyse dressée dans Le Monde : la mondialisation ou le déclin ?, qui affirme que face à la Chine et l'Inde, l'Union européenne doit rapidement réformer la stratégie de Lisbonne pour la croissance et l'emploi.
Finalement, c'est la prise de conscience d'Hubert Védrine, dans son rapport sur la France et la mondialisation remis au président de la République qui semble sonnée la plus juste : "nous vivons la fin du monopole des Occidentaux sur l'Histoire" [...] Il est temps d'adopter un "esprit de survie".
samedi 17 novembre 2007
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